En vérité, je suis (du verbe suivre) un master en sciences informatiques, dans lequel je me suis spécialisé dans la synthèse d'images, et plus particulièrement dans une méthode de rendu graphique appelée "Raytracing", traduit en français "Lancer de rayon".
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Non, c'est pas moi. |
Voila, le mystère est levé!
Cette technique part d'une base mathématique simple, la résolution polynomiale, mais poussée à l'extrême, avec des petits bouts de 3D dedans.
A quoi ça sert?
Le raytracing est utilisé principalement dans les films d'animations, et un peu dans les jeux actuels (mais sous une forme différente).
L'intérêt par rapport à la rastérization (technique utilisé dans les jeux)?
Rendre des images photo-réalistes, en simulant le parcours de la lumière, restituer des sons spatiaux parfaits, en simulant le parcours des ondes sonores, et générer des effets physiques convaincants, grâce à la précision des algorithmes utilisés. Rien que ça.
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C'est beau, hein!? |
Et moi dans tout ça?
Moi, et une dizaine de copains (c'est l'avantage d'être étudiant), on s'attache à résoudre le plus gros problème du raytracing: la lenteur.
Pour faire bref, on pourrait dire que "le raytracing est à la technique de rendu ce que Java est aux langages de programmation".
Et du coup, ça donne un projet de recherche d'envergure en realtime raytracing, en partenariat avec l'ACSEL (Advanced Computer Sciences Epitech Laboratory), et joliment nommé Immersion Engine.
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